Et bien voilà, demain, lundi 2 juillet, je sauterai à pieds joints dans le monde professionnel.
Il était temps !
Ce n'est pas trop tôt !
J'entamerai ma première journée 10 h-19 h dans cette boîte de production, je célèbrerai tout ce mois de juillet à découvrir un nouveau métier : chef de projet.
Je reste en "droits d'auteurs", un statut voisin des intermittents du spectacle.
Et le chômage, dans tout ça ? J'y suis toujours, j'y reste puisque je ne suis ni en CDD ni en CDI.
Pendant quelques temps, je vais laisser le journalisme un peu de côté.
Pas le choix, besoin de bosser, de reprendre mes esprits.
Aussi loin que remontent mes études, j'ai toujours pensé que mon destin professionnel me laisserait toujours la possibilité de choisir mes jobs.
Il faut croire que non. Licenciements, chômage, Crise, propositions de stage à profusion, dévalorisation de certains métiers, salaires au rabais, entreprises en "restriction de budget" : tous ces facteurs jouent parfois en notre défaveur, nous poussent à changer de trajectoire, contraints et forcés.
Parce qu'on n'a plus le choix, parce que les fins de mois sont difficiles, que la confiance en soi s'effiloche en même temps que l'isolement tournoie au dessus de nos têtes, lentement, sournoisement mais sûrement.
Alors, oui ! Même si j'ai un peu la trouille et le trac, même si j'aimais ma "liberté" malgré les difficultés, même si j'ai un petit pincement au coeur à l'idée que je ne vais pas écrire et faire mon métier de journaliste pendant un temps, je réalise que j'ai de la chance.
Demain, je prendrai ce nouveau job à bras le corps, parce que ma nature curieuse me pousse toujours à aller de l'avant, à prendre les chemins qui s'ouvrent devant moi et parce que bosser est vital pour conserver un moral sain !
Qui sait, peut-être que ce nouveau job me plaira.
Tout est toujours possible et la vie pleine d'imprévus.
La suite au prochain numéro.
J'ai le trac lalalala...
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