mardi 6 novembre 2012

Le boeuf s'appelle Robert

Depuis que la Réinsertion Professionnelle s'est emparée de moi, mes journées ressemblent à des bulles de champagne coquines et aériennes.
Je fête novembre, la pluie, le froid, je fête les semaines à coup de sorties entre fifilles, de shopping, je fête la magie du cinéma, ma famille, mes amis, l'amour, Mister G et les petits repas en amoureux.



Par un samedi morne et pluvieux, avec Mister G, nous avons voulu fêter un petit coin chaleureux pour nous réchauffer, accompagné d'un repas réconfortant et d'un feu de cheminée. J'ai oublié de préciser : tous les deux, nous a-do-rons la bonne chair.
Oui, un feu de cheminée.
Un Paris aux allures de campagne.
Impossible ?
Oh que non !
Au coeur de la vieille capitale, il existe un endroit aux allures de campagne.
Avec sa devanture lis de vin, il peut passer inaperçu.
Et il faut se hisser sur la pointe des pieds pour apprivoiser l'intérieur.
L'endroit est connu et reconnu, il ne s'agit pas d'un nouveau resto à la mode. Mais nous, on aime bien le tradi !
Il y a toujours beaucoup, beaucoup de monde. Beaucoup de touristes. L'endroit est polyglotte, donc dans tous les guides de voyage. Difficile d'accéder à son petit coin de verdure sans une réservation à l'avance.
Nous sommes arrivés à l'improviste, pas bien réveillés d'une soirée arrosée-hilarante et le bol fût avec nous ! Nous avons  festoyé à la grande table en bois, côté cheminée.

Dans cette campagne là, tout est bon, tout est 100 % produits du terroir.
Les spécialités : à peu près tout ce que propose la carte, notamment le boudin, les rognons, la côte de bœuf et l'entrecôte. Et cuits au feu de bois, s'il vous plaît. On se croirait chez Tata. Ca parle un peu fort, les viandes se colorent sur le feu, ça crépite, ça s'enflamme, c'est chaud, vivant, authentique.





 











J'ai fêté une bonne entrecôte et mis une sacrée entaille à mon végétarisme alétoire.
Bref, en ce moment, je fête à peu près tout et n'importe quoi.
Sans doute le bonheur de phagocyter mes moments d'antan de frustration et de rattraper le temps perdu !

Ah oui, j'oubliais : entre Paris et la campagne, il y a le boeuf, et il se prénomme Robert et Louise.
http://robertetlouise.com/

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