vendredi 14 décembre 2012

Fin de cycle

Une page de mon histoire se tourne et je n'ai eu aucun moment pour vous l'écrire.
Mon blog me manque et le temps aussi.
Mes journées sont riches en rencontres et aventures cinématographiques.
Ma promesse d'embauche est enfin signée avant le Big Contrat, tamponnée, validée et envoyée à l'ami Pôle Emploi par lettre recommandée avec AR, s'il-vous-plaît. Pensez-vous que l'ami Lexomilien aurait songé à me répondre ? Même pas ! Juste un mail de radiation net et définitif sous prétexte que je n'ai pas daigné enregistrer ma déclaration mensuelle. Popole est indélicat, d'une froideur implacable. Je m'en fous, la boucle est bouclée.

Et pour les autres ? C'est aussi le tsunami.
Biquette vient de signer un nouveau CDI. Elle rêve d'évasion et de liberté, aspire à plus de sérénité côté coeur. Un coeur bien à prendre d'ailleurs.
Belinda est enfin guérie de sa hernie (pour celles et ceux que ça intéresse, hein ). Exit les séances de kiné et sa rupture amoureuse. Elle peut onduler son corps (je ne veux rien savoir...) et ses palmes à la piscine.
Bambou, toujours Experte en Assurance, développe en parallèle un beau projet de Déco, lorsqu'elle ne m'envoie pas des photos d'elle en train de vivre une jouissance papillaire provoquée par le Mont Blanc, célèbre pâtisserie de Ladurée. La coquine ! Pendant ce temps, je bosse en salivant.
Mamounette retrouve sa santé et son corps, après une longue maladie que j'ai toujours gardée silencieuse, par pudeur et respect pour elle. Mamounette est une battante, elle s'est toujours relevée. Je l'admire tant pour sa pugnacité.

Les hommes de ma vie se portent bien. Papounet pète le feu. A 74 ans, il faut le voir ! Son énergie, sa bonne humeur et son optimisme en font un éternel jeune homme. Mon grand frère Lolo est en pleine préparation de son premier court-métrage et rêve de devenir papa. Mister G ? Il câline à fond les ballons. C'est l'hiver, nous sommes en mode cocon, le Sicilien se "nounourifie". Le Popples est de retour.




C'est la fin d'un cycle.
Les années précédentes ne furent pas évidentes. Parfois, les épreuves s'accumulent au même moment, on s'imagine une baguette magique vérolée qui aurait tout fait foirer en nous désignant comme cible. Mais non. Ce n'est pas ça. Il n'existe ni malchance, ni mauvais sort derrière tous ces moments éprouvants. Juste un effet entonnoir, juste la vie et ses montagnes russes, ses bonheurs vertigineux et ses bas. 

Avant, à chaque changement d'année, je faisais tout un tas de voeux. Ca fait un moment que plus de souhaits, plus de résolutions. Je prends comme ça vient, en saisissant chaque opportunité comme une bonne étoile et de belles surprises. Quand je galérais, une lectrice m'a écrit : la roue finit par tourner.
Et je crois que cette fameuse roue, la chance et les fins de cycle arrivent toujours.
A condition d'y croire, de s'accrocher aux branches et aux bras de ceux qui nous les tendent en attendant que l'orage passe. On s'en passerait bien, de l'orage, mais peut-être que ça doit être ainsi, péter un bon coup. Pour bifurquer, changer quelque chose, apprécier plus fort les instants présents.
A condition de croire en sa chance, de la créer et de la saisir au vol une fois qu'elle se présente.

L'année s'achève.
Vive la prochaine !












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