lundi 25 juin 2012

Au pays de Racine

"A Uzès, nous avons des nuits plus belles que vos jours"
Racine

Bambou et sa maman m'ont ouvert les portes de leur paradis...
Au pays de Racine, il y a un soleil éternel, une chaleur ouatée, de joyeux grillons et de doux hérissons.
Au pays de Racine, l'air fleure bon la poésie, la lavande, les abricots gorgés de jus, les olives et la douceur de vivre.
Dans ce pays là, j'ai beaucoup dormi, repris quelques forces et emmagasiné la générosité de mes proches.

Ce pays se nomme Uzès, cet éden se passe de commentaires, je crois.

Me voici de retour.
Avant de reprendre le chemin du travail et de la vraie vie.

De la chaleur, pour vous...


La-bas, l'heure de l'apéro est religion



La célèbre Place aux herbes


Son glacier mémorable et... addictif !



Bambou, une fleur champêtre parmi les plantes...













Ah ah !! Uzès est aussi le pays des bombecs et de l'usine Haribo dont raffole Diabolo, le Doudou de Bambou (et moi aussi !) !




Balade en canoë au fil de l'eau et des Gorges du Gardon



Avant de croiser le majestueux pont du Gard.







Diabolo est le seul à avancer à visage découvert..., il prend des risques !

Le marché irisé de mille couleurs et ses alléchantes mignardises sucrées salées fleuries.

Des petits pois encerclés par Belinda et Bambou, un soir de fête de la musique, dans les ruelles ocres et chimériques de la ville des poètes.

























... et pour rêver.




mardi 19 juin 2012

Pause

Coucou tout le monde !
Je me mets au vert couleur Pastis pendant quelques jours.

Pour me refaire une santé et cette mine de papier mâché.
Pour reprendre des forces.
Pour essayer de ne plus penser à Mister G.
Pour ne plus y penser le matin dès que j'ouvre les yeux, le soir quand je me couche et que je n'arrive plus à m'endormir, et la journée quand je ne travaille pas.
Pour tenter de me débarrasser de cette fatigue, la coquine, coulant sur moi, parfois.
Pour estomper le manque lancinant et la subtile douleur qui se manifestent à leur guise, quand ça leur chante.
Pour oublier les derniers mots qui se nomment "Cruels".

Je pars dans un endroit où nous ne sommes jamais allés ensemble,
pour ne croiser aucun souvenir sur ma route,
pour ne croiser que des sourires et des rires,
pour tenter de retrouver l'incroyable légèreté de l'être.

Un endroit magique où le chant des cigales vous berce et vous enivre,
pour que mon coeur, enfin, reprenne la forme de l'énorme boule ronde incandescente qu'est le soleil...

Ma valise est prête...
Je me sens déjà plus légère.
Tout est OK.
Je pars entre de bonnes mains.

A très vite avec plein d'images à partager.

En attendant, prenez soin de vous !




lundi 18 juin 2012

Saturday Girls

Attention !
Avertissement !
Ce post 100 % paillettes et girly risque de piquer un peu les mirettes ;)

Il n'y a pas que le chômage et les galères d'emploi dans notre quotidien, il existe aussi des moments de quiétude et de grande futilité.

L'anniversaire de Bambou est tombé à point pour rehausser les zygomatiques.

Samedi matin, 9h00, j'ai cueilli Bambou pour la conduire jusqu'à son cadeau d'anniversaire.
Nous nous étions tous cotisés pour lui offrir une parenthèse Bien-être.
Direction Mademoiselle Violette, un nouvel espace lumineux sur trois étages réservé aux fifilles en quête de papouillages sous toutes leurs formes.

Ateliers manucure, coiffure, maquillage, conseils en image, massage du dos, soins du visage, relaxation... pendant toute une matinée, Bambou a pu se faire chouchouter de la tête aux petons.
Elle ne fut pas seule à vivre cette aventure superficielle : Belinda et moi l'avons accompagnée pour mettre nos neurones en mode Off.

Au total, 40 Miss avaient réservé leur matinée pour tournoyer autour des ateliers.
Et oui, une telle concentration de filles a déclenché quelques piaillements sonores et transformé ce loft délirant en poulailler !!

Ca valait le détour...



Embrumées par un réveil brutal, nous nous sommes d'abord jetées sur un bol de café et quelques douceurs pour estomper la pâleur de notre teint en manque de sommeil.



Les estomacs restaurés, nous sommes parties à l'assaut du premier atelier : la pose de vernis en délire. 


Les mimines fardées de Bambou
A l'étage de ce loft démesuré où la lumière du jour vient percer à travers les immenses verrières : une chambre pour faire dodo (enfin, presque), une salle de bain juste pour la déco et des sièges relaxants pour se laisser bercer par des musiques ze-zen.
Une pensée nous a traversées : on aimerait bien vivre ici... Et puis, on a visualisé nos appartements de la taille d'un placard à débarras et nos salaires anorexiques, et on a zappé bien vite cette idée séduisante... Nous repasserons pour ce doux rêve.

Après 20 minutes de massage relaxant pendant lesquels nous avons roupillé, et qui ont réanimé nos dos et nos visages dépouillés (non, non, le soleil n'est pas passé par nos épidermes transparents), alors que je m'amusais à devenir Priscilla folle du désert en testant quelques perruques, Bambou et Belinda sont passées au maquillage et à la coupette de cheveux, façon La Petite Maison dans la Prairie. Très réussi !


Belinda et sa natte suédoise
Atelier maquillage pour les beaux yeux de Bambou
La sensation de relaxation s'est abattue sur nous comme la foudre, nous sommes ressorties avec des meurtrières à la place des yeux, accueillies par une pluie affolante et un froid de canard sauvage.
Rien à faire !
Nous n'allions pas laisser une météo capricieuse démonter notre bonne humeur lymphatique.

Ce Saturday Girls s'est prolongé grâce au dernier sursaut d'énergie de Bambou qui a presque crié :
"j'ai envie d'un Burger !"
Que son voeu soit exhaussé : nous lui avons dégoté un chouette resto américain pour combler nos estomacs affamés en engloutissant un sacré Double Bacon Cheeseburger.
Le tout accompagné de jus de fruits frais aux couleurs aussi survoltées que nos vernis à ongles.


Conclusion ?
Une journée vitaminée !
Un bien-être qui s'est diffusé en nous comme une onde de chaleur réconfortante, neutralisant le temps de gueux et un moral incertain.
Des rires et des sourires.
Et une sieste digestive pour compléter cette matinée difficile à ne rien faire.

Oui, vraiment, il arrive que la vie soit plus douce, égayée de journées comme celle-ci, une éclaircie, un soudain rayon de soleil venant vous frôler comme une caresse...
Surtout, ne jamais les laisser s'échapper, toujours les prendre à la volée !

Et si vous passez dans le coin :

Pour les papouilles :
Mademoiselle Violette (également installée à Toulouse) :