vendredi 20 juillet 2012

Minuit à Paris

Minuit pile.
Brève apparition pour vous faire un petit coucou...

En musique, pour commencer la nuit en douceur.





En ce moment, je n'ai plus une seconde pour écrire.
Mon nouveau job commence à me prendre beaucoup de temps, je jongle avec la production, les fichiers numériques et une organisation du tonnerre !
Difficile de vous expliquer en détails ce que je fais vraiment. Les termes techniques risquent de vous faire fuir ;)
Je fais (enfin !!) de vraies journées de travail, et je ne rentre pas toujours tôt. 
Ca va, je m'en sors, j'ai l'impression d'être dans la boîte depuis des mois. Je ne me sens pas dépaysée, j'ai trouvé mes marques.

C'est ce qu'on appelle une réinsertion professionnelle, non ?

L'équipe semble contente de me compter parmi elle.
L'ambiance est bonne, d'ailleurs on n'y va pas de main morte avec les petits apéros Cocktails, coupettes, Bretzel en fin de journée pour fêter un anniversaire ou un départ en grandes vacances.
Et le Grand Manitou est franchement cool.

Quand certains me demandent, un brin protecteurs : "alors, ça va ? Ca te plaît ? ".
Je réponds que oui, oui, ça va bien, je comprends bien tout, les journées filent. 
Et c'est vrai.

Pourtant, en douce, je ne peux m'empêcher de penser à mon métier de journaliste.
Je me dis en catimini : "Tiens, mais oui, c'est vrai, j'étais journaliste... tu te souviens quand tu écrivais tes articles, que tu allais aux conférences de presse et que tu avais encore ta carte de presse ?" Et ça me fait tout drôle, et je sens une boule désagréable qui malmène le fond de ma gorge.
Au début, quand j'ai commencé mon nouveau job, mon coeur se serrait à l'idée de m'éloigner de ma passion, de ne plus appartenir au Milieu, de ne plus me lever le matin pour partir à l'assaut des interviews et du plaisir de faire mes articles devant mon ordi.
Journaliste... comme un songe éveillé, comme un métier exercé dans une autre vie.
La vie est une succession de chapitres, un grand livre dont on tourne les pages, impatient d'en découvrir le dénouement, même s'il n'y a jamais de fin, je crois.
La mienne serait une succession de scénettes, avec un commencement et un épilogue débouchant sur une nouvelle narration.

Je crois que la boite de production veut me garder et m'embaucher à la fin de l'année.
Je dois faire un point avec le Grand Manitou fin septembre pour donner une réponse claire et nette, pour dire Oui je reste, Non, ça ne me plaît pas.
Leur proposition d'embauche tombera pile au moment où mon chômage s'arrêtera et le RSA me tombera sur l'arête du nez.
La vie est incroyable, non ? Comme des enchaînements prédestinés.
Je ne sais plus où j'en suis finalement. Je me retrouve propulsée dans un univers inconnu et j'adore la découverte, gérer, faire en sorte que le chmilblick avance sans embuches.
Au départ, j'étais sceptique, je me sentais comme un chiwawa (avec un pull vert, le chiwawa) qui se serait pris une barrique d'eau sur le museau.
A présent, je me surprends à aimer ce nouveau job, mon équipe, l'entreprise...
Et puis, ça ne veut pas dire que je ne reviendrais pas à mes premières amours !
Et puis, on a toujours le choix du moment qu'on s'en donne les moyens.
Et puis, heureusement, j'ai ce blog !

Donc, de moins en moins le temps pour écrire, c'est certain.
Dès que ma journée de travail a filé, je passe mes soirées auprès des gens que j'aime, mes amis, ma famille...
Et Mister G ? Nous nous revoyons, un chouia... hum hum.

Sans transition, pour les détails futiles, ce soir, j'ai dîné dans un merveilleux restaurant italien avec Belinda et trois amis d'enfance (Mimi, Daddy et Franpate), des sortes de grands frères qui me connaissent bien avant ma puberté et ma première communion, c'est pour dire.
Au menu : spaghettis aux palourdes à tomber mais qui me sont un peu restées sur l'estomac, du vin rouge volcanique et des rires à gogo.

Après avoir ingurgité un Oxyboldine digestif chez Miss Belinda, je me suis fait raccompagner par l'équipe masculine.
Et me voici, lovée dans mon lit.
Au loin, j'entends le sifflements d'une sirène.
Ce tintouin me berce.
Je devais vous écrire deux lignes, je constate que j'ai encore fait un post à rallonge (vous me suivez toujours ?).
Que voulez-vous, je suis atteinte du syndrome aigu de la parlotte écrite.

Mes petits yeux picotent, je vais faire dodo.
Belle nuit à ceux et celles qui veillent encore.
Et n'oubliez pas : ne jamais lâcher, toujours y croire car...
... tous les chemins mènent à des jours meilleurs.









3 commentaires:

Erzulie a dit…

Je suis contente que ça se passe bien pour toi ! Ton article me redonne de l'espoir "ne jamais lâcher, toujours y croire car tous les chemins mènent à des jours meilleurs." J'ai tendance à l'oublier. J'ai eu un entretien ce matin (j'envisage de me réorienter) et elle a dit qu'elle m'appellerai en début d'après midi, j'attends toujours et pour être honnête je sais ce que ça veut dire ... Mais grâce à toi, ce soir, j'y crois encore. Et puis, si ce n'est pas celui là, ce sera un autre ...

Bonne nuit !

La comtesse de Ségur a dit…

Chère Erzulie,
Quelque soit la réponse à ton entretien, ne lâche pas. Si tu savais le nombre de réponses négatives que j'ai pu recevoir !
Je suis passée par des hauts et des bas vertigineux.
Mais au final, on retombe toujours sur ses pieds ; pour mieux rebondir !
Garde confiance et suis toujours tes envies et tes intuitions !

A bientôt

Erzulie a dit…

Finalement j'ai rappelé et j'ai un nouvel entretien demain. Merci pour ces quelques mots qui font toujours chaud au coeur !
Je te souhaite d'avoir ce que tu souhaite et que tu sois heureuse !

À bientôt