mardi 21 août 2012

Carnet de voyage - Partie II

Je suis amoureuse. Je ne vous l'ai encore jamais dit.
Amoureuse d'une île ensorceleuse, un coup de foudre survenu il y a quinze ans, pour la fille solaire que je suis, qui se fane très vite au contact du froid et de la grisaille.
Cette île entourée de montagnes majestueuses accueille une mer tiède aux camaïeux turquoises dans laquelle viennent se fondre les paillettes de l'astre solaire.
Dès que je frôle le sol de cette terre sacrée, la moiteur de l'air se colle à moi comme une caresse de bienvenue.
J'hume les senteurs de figuiers ramenées par la brise marine et je me sens chez moi. Enfin.
J'ai la chance d'y être accueillie par ma famille de coeur.
Cette île insolante et fière me nourrit de sa force. Elle m'a vue grandir, m'épanouir, pleurer, parfois, douter, renaître. 
Elle me redonne confiance, me berce, me rassure, m'exalte et me torture dès que je la quitte.
Une vraie passion.
Sa beauté sauvage me fascine, je plonge en elle, je m'aventure au creux de ses sentiers escarpés, j'atteins, émerveillée et essoufflée, des sommets pour dominer des panoramas à couper le souffle, je câline vaches, chevaux et biquettes broutant en face de la mer, je m'enivre de sa myrte, de ses délicieux beignets de brucciu, mon pêché mignon, de ses fruits amoureusement couvés par un climat bienveillant, gorgés de sucre ensoleillé.

Cette île m'a tourneboulée à jamais. Elle abrite mes bonheurs, connait tous mes secrets.
La Corse est mon paradis.



Méduse Corse

Les calanques de Piana ou le baiser amoureux...


Ajaccio ou la Dolce Vita


Chez Jean-Jean, roi de la langouste et inconditionnel de Tino Rossi, un personnage d'une grande générosité, un cadre enchanteur et romantique.



Un presse-fruit original : la Bistouquette ! J'ai testé, je n'ai pas réussi aussi bien que le vendeur à manier ce drôle d'engin ;)



Le marché, haut en couleurs, où le puissant fromage des montagnes côtoie le roi de la charcuterie : 
le lonzo !




Fond turquoise





Une des nombreuses rivières corses et de ses "piscines" naturelles pour venir se rafraîchir après de longues heures de marche dans la montagne. Ici, à côté de Tatone, à 1h30 d'Ajaccio.








Départ pour l'Ile Rousse avec le petit train, la Micheline ! 8 heures de trajet aller-retour...
Un autre temps.





Entrevue avec l'île la Rousse



La place de la cité et son église à l'Ile Rousse















Non loin d'Ajaccio, la plage de Capo, un Eden perdu au milieu des montagnes et des chevaux sauvages




Voilà, c'est fini, il est temps de faire sécher le maillot et de quitter la Belle...



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Que dire de la Corse! C'est magique et vos photos chère comtesse nous donnent l'envie d'y retourner au plus vite. On vous emmène. Quel bonheur pour nous ce serait de nous faire découvrir cette terre chérie!
Votre style est aisé. Continuez sur votre sentir corse pour écrire une nouvelle à la "Maupassant".
Manouchak.