mercredi 5 septembre 2012

Cinéma, Cinéma

La semaine dernière est passée à une allure de bolide ! Ne parlons pas de celle-ci.
J'ai un peu traîné la patoune ces derniers temps. Sans doute le soleil et les jours qui déclinent lentement mais sûrement, le bronzage s'éclipsant en douce de mon épiderme, Mister G parti se ressourcer près de sa mamounette et moi avec des grosses envies de câliner, mises en attente sous la couette et l'oreiller.

Pas beaucoup d'entrain pour sortir le soir, parfois, c'est comme ça, j'éprouve le besoin de cocooner et de caler mes nocturnes sur le teaming des marmottes.

J'ai donc profité de ma semaine de fausse célibataire pour me retrouver en tête-à-tête avec moi-même (que c'est bon !), mes Elle, Grazia & Co, et un Magnum (doublement bon), pour me vautrer dans le canapé ou disparaître dans la salle noire d'un cinéma afin d'engloutir les films en attente.

J'en profite... au boulot, il y a une dvdthèque rempliiiie de films en tout genre : westerns, films noirs, nouveautés. Comme à la bibliothèque du village. C'est génial.
Lorsque je me suis retrouvée au chomdu et fraîchement célibataire, j'ai rompu mon abonnement à Canal + et j'ai réduit mes visites à l'UGC.
Du coup, je suis comme quelqu'un qui aurait suivi un régime Dukan le temps d'une grossesse (x3) et qui se retrouverait, affamé, nez-à-nez avec un énorme fondant au chocolat dégoulinant.

Si j'ai quelques wagons de retard, je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager mes coups de coeur cinéma, cinéma.
Je vous recommande chaudement 3 films (2 pour vos soirées Canap' et 1 sur grand écran), j'ai nommé :

L'homme au bras d'or, de Otto Preminger 


Avec Frank Sinatra et l'envoûtante Kim Novak, réalisé par Otto Preminger, réalisateur talentueux et avant-gardiste (il a réalisé, entre autre, Autopsie d'un meurtre, Bonjour Tristesse, d'après le roman de Sagan, Sainte Jeanne (avec Jean Seberg). Vous ne voyez pas qui est Preminger ? Cherchez bien... Il est Mr Freeze dans Batman !

Le spitch : après une cure de désintoxication, Frankie Machine revient dans sa ville avec l'espoir de devenir batteur et changer de vie. Malgré toute sa bonne volonté, entre les parties de poker, les dealers, sa névrosée et machiavélique de femme, les démons reviennent le hanter. La ville se transforme en huis clos, lieu de toutes les tentations. Seule Molly (Kim Novak), semble pouvoir lui éviter de replonger dans les affres de la drogue.

Ce film noir est une pépite. Je l'ai découvert au boulot, lorsque Big Boss m'a demandé de vérifier "l'état de santé" d'un documentaire dédié à Otto Preminger. Sinatra y explique la façon dont il s'est approprié le rôle et pourquoi il ne rejouerait un toxico pour rien au monde.
L'acteur crève l'écran en homme enchaîné, qui se débat avec sa condition sociale. Quant à Kim Novak... wouahou, elle est simplement sublime en femme (é)perdue.





La Prisma Cosa Bella, de Paolo Virzi

Avec Valerio Mastandrea, Micaela Ramazzotti, Stefania Sandrelli, réalisé par Paolo Virzi.

Ce film m'a complètement échappé et c'est bien dommage, ma bonne dame !
Anna s'apprête à mourir (je vous rassure, rien de larmoyant), ses deux enfants se réunissent à son chevet, après des années sans se voir. Flash back, 30 ans plus tôt : le frère et la soeur se remémorent l'éclatement de la cellule familiale causé par le parcours chaotique d'une mère magnétique, rebelle et peu conventionnelle.

Aucun pathos dans cette magnifique histoire familiale dont chaque personnage est le héros, avec en première ligne une mère hors-clichés et haute en couleurs.
Ce film est un hymne à la vie !



Et Starbuck
Avec Patrick Huard, Julie Le Breton, Antoine Bertrand, réliasé par Ken Scott.

Les acteurs ne vous parlent pas ? Normal, ce film hilarant, émouvant, loufoque, intelligent est 100 % sirop d'érable !

David Wosniak, québécois-polonais, a le look d'un quarantenaire looser. Dans un passé lointain qu'il préfère oublier, il a fait don de sa semence à une Banque du Sperme afin d'arrondir ses fins de mois.
Le hic et il est "comme ac" : des années plus tard, les 533 enfants à qui il a donné la vie veulent connaître leur géniteur.
Double hic : sa chérie est enceinte.
Je vous laisse imaginer la suite :)
3 mots pour résumer Starbuck : courez le voir !
Tous les acteurs sont exceptionnels et leur accent désopilant.
Enfin un film sur la paternité vue du côté des hommes ! 
Un film avec des hommes, pour les hommes (et les femmes aussi).
J'ai partagé Starbuck avec Belinda.
Belinda n'avait pas la frite. Elle est ressortie légère et revigorée. Et moi donc !


Bref, vive le cinéma !

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