mardi 14 février 2012

Trêve littéraire

En ce 14 février, journée des amoureux fous transis, j'ai décidé de faire un break psychologique.

Même si Pôle Emploi entretient avec moi une correspondance épistolaire assidue ;

Même si j'ai encore reçu ce matin une de ses enveloppes dans laquelle Pôle le pot de colle a glissé deux de mes attestations employeurs (pourtant tellement bien remplies, sans ratures, sans traces de Tipp-Ex), me demandant de lui renvoyer les bonnes, les vraies (Pôle a peur que je le trahisse, pourtant, s'il savait comme je suis fiable...) ;

Même si je soupçonne Pôle le harceleur de ne pas faire traiter mon dossier par une seule et même personne, puisque mes attestations me reviennent au compte-gouttes, jour après jour...

J'AI DIT STOP !

J'ai foncé dans l'antre de ma librairie fétiche, à deux pas de mon nid...
Cette librairie est magique, je pourrais y flâner des heures tant elle me repose et me ressource.

Je suis tombée dans le chaudron de la littérature dès que j'ai su lire et écrire. Depuis, je suis accro.
Les livres ont un étonnant pouvoir. Ils procurent un incroyable sentiment de liberté et de légèreté, des élans passionnels, permettent de déconnecter de la réalité, de rêver, de vibrer au rythme des mots, au souffle de chaque page tournée.

Mes goûts sont très variés et, selon les auteurs, je peux rire, pleurer, m'attacher au héros, ne pas vouloir finir un roman tant il me plaît et me transporte ailleurs...

J'ai donc fait péter mes derniers tickets cadeaux-entreprise pour m'offrir et offrir les coups de foudre qui affolent mon coeur depuis des mois.

Et pour vous les faire partager... Qui sait, peut-être aurez-vous envie de plonger dans l'un d'entre eux pour vivre une parenthèse enchanteresse.




Biberonnée à la littérature classique, je n'ai jamais été très BD.
Pourtant, Pénélope Bagieu m'a réconciliée avec la bande-dessinée. Ses planches sont colorées, hilarantes et parfois incisives.
Joséphine, Zoé... Ses héroïnes sont pétillantes et drôlissimes. Parfois un peu paumées, entre deux galères de job et de mecs, elles rêvent au job de rêve et au grand amour. 

"La page blanche" est son dernier en date et narre les péripéties d'une jeune fille qui se réveille dans Paris totalement... amnésique.
Idéal pour activer les zygomatiques !
(je vais le dévorer tout cru !!)




Maupin et Zafon sont deux de mes auteurs favoris.
J'ai découvert le premier il y a trèèèèès longtemps.
"Mary Ann en automne" est son tout dernier, la suite des péripéties de Mary Ann Singleton, héroïne des années 70 dans les célèbres "Chroniques de San Francisco". Un peu plus sombre mais je suis ravie de ce grand retour !

J'ai fait la connaissance de Zafon il y a un mois, avec "L'ombre du vent", l'histoire d'un petit garçon entraîné dans les labyrinthes d'une bibliothèque secrète et marqué par l'auteur d'un livre qui va bouleverser sa trajectoire de vie. Zafon est un amoureux des lettres, sa plume est étonnante et magnifiquement sensible. 




Enfin, un petit dernier pour la route, et pas des moindres ! Les oeuvres complètes de l'un des plus grands : Baudelaire. Je le garderais bien pour moi mais il ne m'est pas destiné :)

Un peu de poésie dans ce monde de brut adoucit toujours les âmes...


Parfum Exotique (extrait)

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux,
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;

(...)

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.


Il n'existe ni jour ni heure pour déclamer des mots d'amour à l'être aimé.
Peu importe la St Valentin !

Que vous soyez seul ou pas, la Comtesse de Ségur vous souhaite une belle soirée !

PS : et vous, qu'aimez-vous lire ?



2 commentaires:

Anonyme a dit…

la prochaine fois, la philosophe pas littéraire saura vous dire chère comtesse qu'elle préfère les galoches de Diogène aux fanfreluches de la gamine Sophie. Quel bonheur de vous avoir découverte. A bientôt!
Manouchak.

Dunno a dit…

Si tu aimes Pénélope Bagieu, essaie Margaux Motin aussi.

Histoire de commenter utile : j'ai eu quelques fois affaires à l'incompétence du Pôle emploi et à chaque fois, j'ai envoyé un mail furibard, où je ne mâchais pas mes mots, à leurs services pour que la situation soit réglée, les fiches de paies perdues étaient soudainement retrouvées et l'allocation versée 2 jours plus tard !
Vous avez surement déja fait ça, mais AU CAS OU vous ne le sauriez pas, tentez de leurs écrire. Les personnes qui lisent les mails doivent avoir un neurone plus actif que les autres, je sais pas...